Escap’orne 2006

Constituant le sud de la Normandie, lorsqu’on se dirige vers le Maine, l’Orne qui s’ouvre également vers la Bretagne et les Pays de Loire nous a accueillis le 23 septembre. Prés de vingt équipages se sont retrouvés à Alençon (Préfecture de l’Orne) sur la Place Foch, devant l’impressionnante Mairie à la façade en arc de […]

23 Sep, 2006

Constituant le sud de la Normandie, lorsqu’on se dirige vers le Maine, l’Orne qui s’ouvre également vers la Bretagne et les Pays de Loire nous a accueillis le 23 septembre.

Prés de vingt équipages se sont retrouvés à Alençon (Préfecture de l’Orne) sur la Place Foch, devant l’impressionnante Mairie à la façade en arc de cercle prés du Palais des Ducs dont on aperçoit les tours (maison d’arrêt aujourd’hui !).

Plusieurs curieux sont déjà là alertés par la presse et les panneaux électroniques de la ville.

Non loin de là un sympathique petit déjeuner nous attendait au « Petit Vatel » place du Commandant des Meules. Puis sous la conduite d’une guide Madame Dominique Eudier avait lieu la visite d’une partie seulement de la vieille ville, la matinée étant déjà bien avancée !

En 1865 Colbert fonde à Alençon la manufacture royale de dentelles dont celle du très célèbre « point d’Alençon » (huit mille dentellières au XVIIéme siècle) notre guide nous montre comment Alençon fait de la dentelle proprement dîtes, mais aussi de la dentelle avec de la ferronnerie (garde corps de balcons) et avec les pierres des édifices (Eglise Notre Dame et Hôtels particuliers) ; Alençon et l’Orne méritent que l’on y revienne pour une visite plus approfondie.

Nous verrons successivement, la place à l’Avoine, la rue du Jeudi avec la maison vénitienne, l’hôtel de Rouillé et l’hôtel des Postes, le tribunal de commerce, l’Eglise Notre Dame Edifice du XVéme et XVIIéme siècles avec son porche gothique flamboyant, et enfin la halle au blé.

Déjà onze heures, le convoi de SM s’ébranle tandis que des passants nous font des signes d’amitié. Une demi-heure de route très roulante et nous voilà au grandiose haras nationaux.

Le haras compte cinquante étalons de dix races différentes dont les célèbres percherons, les trotteurs français et les pur sang Anglais. La saison de reproduction se situant entre fin février et la mi juillet. Malgré l’heure qui avance nous durons le temps de voir la sellerie, les paddocks avec les chevaux et le parc du haut bois où ont lieu les présentations. Avec maintenant une bonne heure de retard nos faisons mouvement vers le Pavillon de Gouffern situé à quelques kilomètres de là à Silly en Gouffern sous les regards admiratifs des visiteurs du haras.

Cet ancien pavillon de chasse du XVIIIéme siècle se niche dans un vaste parc boisé et laisse un souvenir inoubliable.

Sous la conduite de notre président nous quittons le pavillon après un excellent déjeuner dans un cadre raffiné et prestigieux. A nouveau le convoi de SM est très remarqué lors de la traversée du Bourg Saint Léonard. Le parcours pour rejoindre le village de Camembert situé à une vingtaine de kilomètres environ se fait à allure soutenue dans un charmant paysage de bocage normand. Quel beau pays que ce « pays d’Auge » même s’il manque les pommiers en fleurs ! Le village entouré de verdure est constitué de maisons typiques mêlant les briques, les pierres, le torchis et le bois. Il est dominé par l’élégant manoir de Beaumoncel du XVIIéme siècle. Nos SM se rangent sur l’esplanade de la Mairie dont l’architecture se caractérise par une façade en pierre, l’arrière de l’édifice étant à colombages.

La « Ferme Président » nous reçoit alors, pour nous faire découvrir le mode de fabrication du camembert, fromage à pâte molle, à la croûte fleurie « moulé à la louche au lait crû ».Né en1791 d’une rencontre entre une laitière Marie Harel (dont la statue est à Nimoutiers) et un prêtre Briard ; le camembert régale les gourmets du monde entier. Au cours de la visite j’ai été frappé de stupeur lorsque notre guide a indiqué que le brevet du camembert étant tombé dans le domaine public rien n’empêchait que des Américains, Argentins, Coréens, Hongrois, ou Australiens… ne produisent du camembert ! !. Mais j’ai fini par me dire que le terroir et le savoir faire ancestral feront toujours « qu’il n’est bon de camembert que de Normandie »

La visite se termine par la dégustation d’un « échantillon » de fromage accompagné d’un verre de cidre AOC afin de fixer dans nos mémoires en ce lieu légendaire un souvenir du terroir Normand.

Enfin vient la dispersion après que les participants à la sortie aient fait part du plaisir qu’ils ont pris en faisant cette escapade dans l’Orne en Normandie ; Beaucoup de choses restent à voir dans ce beau département.

Amitiés

                                                                                        Philippe Paraclet

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